LES 5 GRANDS PILIERS D’UNE VIE éQUILIBRéE D’APRèS UN PSYCHOLOGUE

Vivre une vie équilibrée est l’un de ces objectifs très convoités auxquels nous aspirons tous, au même titre que le bonheur. S’il « ne fait aucun doute qu'un objectif aussi recherché ne peut être atteint rapidement ou avec peu d’effort », la plupart d’entre nous peut y parvenir, selon le psychologue américain Jim Taylor. Dans un article paru le 13 mai sur le site Psychology Today, le spécialiste détaille les cinq fondements d’une vie équilibrée. 

La santé

La santé physique et mentale « constitue la base sur laquelle reposent toutes les autres formes d’équilibre », explique le psychologue. Pour prendre soin de son corps, il recommande notamment de pratiquer une activité physique, d’apprendre à gérer son stress et de « manger et dormir suffisamment ». Avoir une bonne santé mentale implique pour le professionnel de ne souffrir d’aucune maladie mentale, de se sentir bien dans sa peau, de trouver du sens et de la satisfaction dans son quotidien et enfin de ressentir des émotions essentiellement positives. 

L’équilibre intérieur

« Il ne peut y avoir d’équilibre dans votre vie si vous n’avez pas d’équilibre en vous-même (ou, plus précisément, en votre personne) », précise Jim Taylor. Pour illustrer son propos, le psychologue prend l’image d’une tarte composée de plusieurs parts concernant chacune des sphères distinctes de notre vie. Elles forment ensemble notre identité personnelle. Selon le spécialiste, pour mener une vie équilibrée, il est nécessaire qu’aucune de ces parts ne prenne plus de place qu’une autre. Ainsi, « si vous perdez votre emploi, si vous divorcez ou si vous subissez un autre événement malheureux, vous pouvez vous tourner vers d’autres aspects de votre identité pour maintenir ou retrouver un équilibre sain », précise-t-il. 

L’équilibre dans la vie quotidienne

Comme le rappelle le psychologue, notre quotidien est rempli par deux grands types d’activités : celles que l’on doit faire et celles que l’on veut faire. « Une réalité malheureuse de la vie est que, comme Maslow l’a si éloquemment catégorisé, nous devons satisfaire nos besoins avant de satisfaire nos désirs. Et lorsque nous consacrons une quantité démesurée de temps et d’énergie à ces besoins, il ne reste souvent plus assez de temps et d’énergie pour satisfaire les désirs qui remplissent alors nos réservoirs », souligne Jim Taylor. Le professionnel conseille d’essayer de donner la priorité à ces activités « sources de sens, d’épanouissement et de joie ».

L’équilibre relationnel

« En tant que créatures sociales, notre capacité à maintenir l’équilibre dans notre vie passe par le maintien de l’équilibre dans nos relations ». Le maintien de cet équilibre est « très personnel et dépend de la personnalité de chacun, de ses besoins sociaux, de ses expériences passées et de ses objectifs ». Pour certains, il peut s’agir d’un « petit groupe de personne », tandis que d’autres ont besoin d'un « vaste réseau social ». 

Jim Taylor alerte aussi sur le déséquilibre relationnel, « lorsque l’une des parties a l’impression de donner plus à l’autre, sans recevoir une réciprocité équitable qui réponde à ses propres besoins ». Ainsi, « chaque membre d’une relation doit avoir le sentiment que ses besoins sont satisfaits tout en donnant suffisamment pour répondre aux besoins de l’autre personne ». 

L’équilibre dans le déséquilibre

« Il peut être utile de se consacrer de manière disproportionnée à une seule activité, en particulier si cet engagement est motivé par la passion ou à un objectif », déclare Jim Taylor, qui prévient toutefois des risques de ce dévouement tels que la fatigue et l’épuisement professionnel. Attention néanmoins puisqu'un «dévouement aussi intense» peut conduire à la fatigue et à l’épuisement professionnel. L’objectif est donc de « trouver l'équilibre dans le déséquilibre », c’est-à-dire de rechercher de brèves périodes d’équilibre dans la vie quotidienne pour éviter que la balance ne penche complètement d’un côté.

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