Ça y est : vous êtes désormais adepte de l’alimentation saine, vous ne faites aucun écart, et vous pratiquez un sport régulièrement (c’est-à-dire entre deux et trois fois par semaine). C’est très bien. Mais à quel moment pouvez-vous vous attendre à des résultats visibles ?
“Il faut faire attention, car les résultats sont variables, prévient la diététicienne et coach sportive Carolina Duran. Il ne faudrait pas créer de frustration.” Car en effet, cette question brûlante n’a de réponse qu’au cas par cas, selon la personne concernée, son régime alimentaire passé, son métabolisme, ainsi que le sport pratiqué.
“Mais je dirais qu’au bout de trois semaines, en ayant une pratique régulière d’un sport - disons avec trois séances par semaine - et si l’on ne fait pas d’excès, cela va se sentir.” Pas forcément sur le poids, tempère la professionnelle de santé, mais en vivant une meilleure expérience de sommeil et en ayant un meilleur transit, par exemple.
Idéalement, il faudrait réussir à ne pas uniquement se focaliser sur les chiffres qui apparaissent sur la balance. Car, si au bout de trois semaines, vous n’avez perdu que quelques grammes, il y a fort à parier que les bénéfices de cette prise en main seront multiples.
“Le problème, c’est qu’en se focalisant uniquement sur le poids, on perd une partie de l’information. Il suffit d’une période de constipation ou d’une soirée arrosée pour que le poids ne soit pas représentatif des efforts fournis.”
Parmi les aliments à privilégier, ce sont évidemment les produits de saison qui sont recommandés. Ainsi que les produits non transformés. “Un conseil qui peut aider au quotidien, poursuit Carolina Duran, c’est de ne pas attendre d’avoir trop faim pour manger. Si on a trop faim, on va manger plus vite, en plus grosse quantité, et on ne sera pas à l’écoute de son corps. Votre corps donne pas mal d’informations. Les brûlures d’estomac par exemple, les grosses fatigues, sont autant de signes que vous ne mangez pas selon vos besoins.”
Autre piste d’amélioration : ne pas se forcer à manger. Cela peut paraître étonnant, mais Carolina Duran le constate régulièrement lors de ses consultations. “Il y a des contextes familiaux, des dîners, où l’on peut se contraindre à manger. Si on a très faim, on peut manger un peu plus, oui, mais si on n’a pas faim, on peut aussi juste se contenter d’un yaourt.”
Et surtout, la constance est la clé : faire attention juste avant l’été pour obtenir le célèbre “summer body” n’est pas une solution pérenne. “Cela peut mettre en place un effet yoyo dont il est difficile de sortir, prévient la professionnelle de santé. L’idéal est de pratiquer une activité physique et d’éviter les produits transformés toute l’année.”
Merci à Carolina Duran, coach sportive et diététicienne
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